Fête du Sacré Coeur de Marie

Fête du Sacré Coeur de Marie

Fête du Sacré Coeur de Marie

La célébration appelle tous les fidèles à la vénération du Cœur de la bienheureuse Vierge Marie. Elle dont le cœur reflète parfaitement la miséricorde de Dieu, nous pouvons lui consacrer tout notre être, confiants en son amour inépuisable. Par le cœur de Marie, nous trouvons celui de Jésus par le lien intime qui les unit.  Marie devient pour nous un chemin afin de rencontrer Dieu le père, Jésus et le Saint-Esprit puisqu’elle connait mieux que quiconque les personnes de la Sainte Trinité. Chaque instant de sa vie s’est écoulée dans la présence de Dieu, dans la grâce et dans l’identification à Sa Volonté. Le cœur de Marie est aussi celui d’une mère qui intercède sans cesse auprès de nous.  Saint-Jean Eudes fut un de ces dévoués à Marie, il reconnaissait l’amour et le soin qu’Elle prodigue à chacun de ses fils et de ses filles.

La dévotion mariale s’est propagée au XVIIe siècle, entre autres, grâce à Saint-Jean Eudes. L’union parfaite entre les cœurs de Jésus et de Marie fut un important sujet de sa prédilection qui le mena à établir le culte aux Sacrés Cœurs. C’est par lui que la bienheureuse Catherine de Saint-Augustin développa une dévotion spéciale au Sacré cœur de Marie. Il prêchait souvent proche du village de Catherine, Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Normandie. Sans aucun doute, la jeune Catherine a dû laisser croître en elle une tendre dévotion envers la Vierge après son contact avec le Jésuite. Elle nourrit un amour profond pour la Vierge tout au long de sa vie. Arrivée au Canada, elle propagea le culte dans le pays par l’entremise de son enseignement auprès des novices[1]. Une de celles-ci, Mère Juchereau de Saint-Ignace, qui devint supérieur de l’Hôpital Général, demanda à Mgr de Saint-Vallier, successeur de Mgr François de Laval, d’établir une fête en l’honneur du Sacré Cœur de Marie. La célébration, rendue publique, fut inscrite dans le calendrier des liturgique du diocèse de Québec. On attribue donc à Catherine la présence d’un culte mariale au Canada. Son amour de la vierge a su transparaître dans son quotidien, s’adressant souvent à la Vierge par des oraisons jaculatoires et voulant la prendre comme son modèle.   Elle voulut que «sa vie [soit] un portrait vivant et une image formée sur la vie intérieure et sur l’esprit qui animait le Cœur de la très sainte Vierge »[2].

 

 

[1]Thérèse Nadeau-Lacour, dir., Carmelle Bisson, a.m.j. Il suffit d’une foi, Québec, 2008, p. 139.

[2] Sacra Congregatio pro causis Sanctorum, Mariae Catharinae a sancto augustino, Positio super introduction causae et virtibus ex officio concinnata, Romae , 1978, LXXVII.


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